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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 09:36
noemie.jpgPour quelques semaines...
Que vient faire une émission de télé réalité dans un forum consacré au Tao te king?
Ce site est particulièrement attentif à faire le lien entre philosophie de vie et vie tout court.
La star ac est un lieu d'étude rare, dont celui qui est en quête de vérité ne peut se passer.
Il est plus facile par exemple d'y démonter (et démontrer) les manœuvres manipulatrices que vis à vis d'une politique d'un pays, ou de décisions d'un patron.
Et puis soyons honnêtes: j'adore cette émission.
Mais revenons à Noémie.
Bébête, fofolle, méchante, manipulatrice, capricieuse elle incarne le mal. Un des personnages essentiels de toute épopée réussie.
Techniquement, elle a un très mauvais rythme, ne sait pas placer son texte, mais la texture de sa voix est extraordinaire. Son charisme est exceptionnel avec son regard à la Michèle Morgan.
Elle est aussi courageuse, et possède une capacité d'encaissement rare.
Alors bien sur, elle ne gagnera pas. Le public qui ne voit que ce qu'on veut bien lui montrer, la déteste, et on ne fait pas carrière dans la chanson en étant haïs.

Dans notre recherche d'équilibre, elle est pour l'instant indispensable. Mais gageons que la prod va lui trouver une remplaçante dans le rôle si compliqué de la méchante.

Yaëlle, la candidate éliminée hier, le méritait autant que notre Noémie, donc aucune raison de crier au scandale.

On voit bien que le trio de tête, ou du moins celui qui devrait rester à la fin est composé de Maureen, Quentin et Bernard.
Mais quels sont les intérêts supérieurs? Le travail de la production est, il ne faut pas l'oublier, de faire une grosse audience. Pour cela, elle manœuvre comme le ferait un stratège militaire. Rien n'est laissé au hasard. Même pas les pannes techniques qui ne surviennent jamais au détriment des stars invitées…

Donc, observez.

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 14:45
"Le trou du sapeur Camembert

Source:

http://fare.livejournal.com/34079.html

L'adjudant-major interpelle le sergent Bitur: Signifie, sergent, ce tas d'ordures dans la cour de la caserne? Si dans une heure ce n'est pas enlevé, je vous ferai savoir comment je m'appelle!
Bitur fait venir Camember: Sapeur, lui dit-il, je vous imprime l'ordre de creuser un trou pour la seule fin d'y mettre ces ordures et autres, si non je vous ferai-z-un peu voir comment j's'appelle!
Camember, qui ne tient pas à savoir comment s'appelle le sergent Bitur, a creusé un trou et y a délicatement déposé les ordures. Puis il demeure perplexe: oui, se dit-il, mais, maintenant, la terre du trou,... ousque j'vas la fourrer?
Sergent! interroge Camember, et la terre du trou? - Que vous êtes donc plus herméfitiquement bouché qu'une bouteille de limonade, sapeur! Creusez un autre trou!... - C'est vrai! approuve Camember. Camember creuse donc un deuxième trou et y dépose la terre du premier, puis il redevient perplexe: oui, mais la terre de ce deuxième trou, se redit-il... qu'est-ce que j'vas en faire?
Sergent! réitère Camember,... ousque j'vas la mettre celle-ci? - S'pèce de double mulet cornu! m'ferez quatre jours pour n'avoir pas creusé le deuxième trou assez grand pour pouvoir y mettre sa terre avec celle du premier trou. "

Mais si nous extrapolons cette histoire, elle peut devenir:

L'adjudant-major interpelle le sergent Bitur: Sergent! Que fait ce trou dans la cour de la caserne? Si dans une heure il n'est pas comblé, je vous ferai savoir comment je m'appelle!
Bitur fait venir Camember: Sapeur, lui dit-il, je vous imprime l'ordre de boucher ce trou, si non je vous ferai-z-un peu voir comment j's'appelle!
Camember, qui ne tient pas à savoir comment s'appelle le sergent Bitur, creuse un autre trou afin de se servir de la terre pour boucher le premier trou. Puis il demeure perplexe: oui, se dit-il, mais, maintenant, comment vais-je boucher cet autre trou?
Sergent! interroge Camember, et le second trou?
- Que vous êtes donc plus herméfitiquement bouché qu'une bouteille de limonade, sapeur! Creusez deux trous! Vous reboucherez ainsi plus rapidement le premier, et de plus ils se verront moins.

Poussons le raisonnement plus loin… Peut-être qu'à l'infini, il n'y a plus de trous?

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 16:06

casta.jpgNous connaissons tous des gens qui disent qu'ils vont partir.
Des vedettes de cinéma ou de la chanson, des politiques... souvenirs...
Esclaves de qui sont-ils? Esclaves de leur conscience ou de leur inconscient? Victimes de ce qu'ils sont ou de ce qu'ils auraient voulu être? Victime de ce qu'ils croient être ou de ce qu'ils paraissent?
Rien n'est vraiment simple pour comprendre l'instabilité. Pourtant, nous le sommes tous un peu.
Nous cédons souvent à nos instincts les mieux enfouis, enfouis comme si? parce que? nous en avons honte. Pourquoi avons-nous honte de ce que nous sommes au plus profond de notre condition de mammifère?
Alors ils nous clament qu’ils s’en vont. Et nous nous en moquons, mais ne le disons pas.
Ils partent et nous passons à autre chose… mais pas eux…
Alors ils reviennent, tout petits, tout humbles… que nous les acceptions ou pas, que nous les recevions à coups de pierre ou à coups de cœur ne change rien. Ils reviennent.
Ils sont discrets, puis reprennent leur allure de croisière.
Leur pas va l’amble, puis ils se remettent au galop, avalant la grande scène comme de gigantesques Gargantua.
Ils se replacent dans l’outrance, celle-ci même qui les fit partir « la queue entre les jambes » ou révoltés.
Alors forcément… ils repartent.

Que pouvons-nous tirer comme enseignement ?

 
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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 04:30
Certains disent que la foi est un acte de courage.
D’autres qu’elle est un signe d’insuffisance intellectuelle.
D’autres encore qu’elle n’appartient qu’aux naïfs (émerveillement, confiance, voire aveuglement).
Ou qu’elle est une explication face à une question sans réponse.
Ou bien un vecteur de connaissances.
Ou encore un catalyseur, un élément fédérateur.
Beaucoup méprisent la foi parce qu’ils voient en elle un refuge pour fainéants, et un moyen d’absolution pour les ordures.
 
Mais la foi pour moi qui ne l’ai pas, ou du moins me semblait-il, la foi c’est l’humilité.
Humilité face bien sur à ce qui nous dépasse, mais aussi à ce que l’on pense maîtriser.
Humilité face aux articulations magiques de la nature, la construction faussement anarchique de notre évolution et de celle de l’univers.
La foi, ce n’est pas se sentir tout petit mais à sa place. Seulement à sa place, mais à sa place. La foi, celle que je ressens comme « vraie », ne peut venir qu’avec une certaine maturité, fidèle compagne de l’acceptation.
Il ne me parait donc pas adéquat d’inculquer une foi. On ne peut transmettre sa foi. Elle est aussi personnelle que son mouchoir ou que ses rêves.
La foi, c’est soi-même dans l’intimité, pas dans un temple ou dans des chansons. La ferveur collective, ce n’est plus de la foi. C’est un autre degré.
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11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 05:49

Mesdames, messieurs les français, il va falloir grandir !


Les patrons sont incompétents, les chefs mollassons, les employés râleurs et fainéants.
Le patron moderne dirige une entreprise de boite de conserve comme il dirigerait un laboratoire pharmaceutique.
Il y connaît rien, n’est là que pour gagner un maximum d’argent en se faisant des relations politiques.
Le chef veut pas d’ennuis. Il ne commande plus les employés, il les « manage » ! Management ! Quel mot bien commode pour dissimuler une fuite des responsabilités que procurent un poste de chef !
La production dépend uniquement du bon vouloir des employés. Le patron demande, le chef propose, l’employé dispose. S’il a rien d’autre à faire, alors il va condescendre à bien vouloir se sortir les doigts de l’anus, puis se décroiser les jambes, pour enfin produire son effort.

Et après, on s’étonne…

Je ne suis pas partisan d’un nivellement par le bas, mais d’une recherche d’équilibre.
Il n’est pas normal que les ouvriers chinois travaillent 12 heures par jour pour une poignée de riz.
Mais il n’est pas normal que l’ouvrier français travaillent 1 heure par jour maximum, le reste du temps étant passé en pause café ou en discussion sur le voyage passé, le voyage futur, ou l’exploit sportif du week-end.

Le tout sans parler de la déqualification induite par les diverses modes que sont l’intégration obligatoire des minorités, la parité hommes - femmes, les contraintes imposées par l’embauche de travailleurs handicapés, le respect de l’environnement.
Si toutes ses causes sont nobles, elles n’en demeurent pas moins des surcoûts pour les entreprises des pays européens par rapport aux USA ou à la Chine.

 

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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 16:05
Nous l'appellerons: F.
Ses propos sont ici vulgarisés.

N: F, vous êtes un des meilleurs conseillers en entreprise, nombre d'entre elles ont fait appel à vous pour aboutir à leurs objectifs, en terme de résultats. D'abord qu'est ce que la manipulation?
F: Le véritable de sens de la manipulation psychologique est d'obtenir de quelqu'un qu'il fasse quelque chose qu'il ne veut pas faire, sans qu'il s'aperçoive qu'on la lui fait faire. La manipulation peut être involontaire ou volontaire.

N: Tout le monde manipule alors?
F: Oui. L'enfant qui pleure pour obtenir quelque chose, ne plus agir pour se faire prendre en charge, etc…

N: Quel est le secret de base, la notion première d'une manipulation réussie?
F: La complicité. Le manipulé ne se rend compte généralement que très, voire trop tardivement de l'action qu'il subit, et par conséquent qu'il mène. Souvent, il choisit ensuite de rester manipulé, voire même tente t'il de manipuler le manipulateur: l'enfant pleure pour obtenir quelque chose, le parent négocie: "si tu arrêtes de pleurer et de mettre tes doigts dans ton nez, je t'achète cet objet".

N: Dans le cadre qui nous intéresse, la manipulation structurée en entreprise existe t'elle?
F: Naturellement. Une entreprise qui ne structurerait pas ses équipes en vue d'un objectif déterminé ne parviendrait pas à l'atteindre rapidement.

N: Pourquoi parlez-vous des équipes, et non d'une équipe?
F: Simplement car la concurrence joue un rôle essentiel dans une manipulation d'entreprise.
L'unité est l'ennemi N° 1, car elle favorise l'entraide, mais surtout la compréhension par le partage de l'information.

N: Quelle est la technique de base de la manipulation d'entreprise? Pour restreindre un peu le débat car nous risquerions de nous perdre, je vous propose de prendre comme axe de réflexion un patron voulant manipuler son équipe de cadre.
F: Les cadres sont les composantes les plus simples à manipuler. Leur positionnement naturellement ambiguë doit être appuyé.
Souvent, les patrons font appel à nous car ils n'osent pas aller assez loin. Nous leur démontrons que par un management faussement participatif, nous pouvons leur faire faire ce que bon lui semble.

N: Avez-vous un exemple, pour illustrer?
F: Il y a quelques années, le patron d'une unité d'une grosse entreprise à fait appel à nos services. Il voulait, à l'occasion d'une restructuration, épurer son effectif encadrement d'au moins 15%.
Au bout d'un an, en suivant nos conseils, 21% de l'effectif encadrement était "éliminé", mais le plus intéressant, est que les personnes concernées, au cours d'un groupe de travail, ont elles-mêmes choisit qui et quels postes seraient supprimés.

N: Tout cela ne paraît pas très moral…
F: Qu'entendez-vous par moral? Les entreprises nous payent, très cher, pour gagner de l'argent. Nous ne faisons pas de sentiments, mais nous présentons à chaque fois au patron un compte-rendu complet contenant plusieurs options, avec leurs conséquences.
C'est lui qui choisit.

N: En quoi la manipulation peut-être avoir, pour le manipulé, des conséquences positives, à court, moyen et longs terme?
F: En fait, tout dépend de son degré de compréhension, mais aussi de son importance dans la réussite du projet. C'est comme aux échecs: on sacrifie parfois la reine pour protéger un pion.
La personne se trouvant au pivot de la manipulation peut en tirer de grands avantages, avancement, primes, etc.
De toute façon, il est clair qu'il faut arroser un peu dans le cadre d'une grosse intervention, comme celle que je viens de citer.

N: J'ai l'impression que ce n'est pas très ancien comme méthode?
F: Les techniques de manipulations sont connues des grands cabinets de consultants depuis longtemps. Mais il est vrai que notre profession est très sollicitée depuis le début des années 90.
L'heure n'est plus au sentimentalisme dans les entreprises, et même si je le regrette, chacun à en main les mêmes armes. Certains les utilisent, d'autres "en croquent", si je puis me permettre l'expression.

N: En conclusion, si je disais que la politique d'entreprise est en grande partie celle des consultants?
F: Vous vous tromperiez. Nous ne sommes que des faciliteurs, nous mettons nos techniques au service des entreprises.
Les grandes entreprises sont désormais dirigées à beaucoup de niveaux par des technocrates. Ils doivent compenser leur manque de connaissance de terrain par autre chose.
Il nous serait impossible de faire la même chose avec des patrons à l'ancienne.
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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 03:48
Assieds-toi à côté de moi, j'ai à te parler.
Je t'ai, maintenant je le crois, assez écouté.
Je me souviens de notre rencontre, c'était un jour ou le soleil brillait, l'air était doux. Un parfum de muguet, que je n'avais encore jamais respiré, " se répandait tout autour de nous. Tu es venu vers moi, tu semblais si fatigué, si triste, que je me suis tout de suite sentis proche de toi.
Les arbres, les fleurs, l'herbe même sentaient la naissance, le début, la fraîcheur.
Quand tu m'as pris dans tes bras, ton cœur battait encore plus fort que le mien. Je me le rappelle bien, j'en étais stupéfait!
Tu me donnais tant d'amour qu'il me semblait que l'éternité était en nous, que ma vie était elle.
Tu m'as connu bébé, je suis maintenant beaucoup plus vieux que toi, au crépuscule de ma vie.
C'est moi maintenant qui suis fatigué, si fatigué, éreinté. Je ne sens plus mes membres, je ne sens presque plus rien. Il est pour moi l'heure d'avoir les réponses à mes questions.
Es-tu beau? Es-tu laid?
Es-tu intelligent, idiot, maigre, gros, petit, grand, noir, blanc, jaune, rouge, vert?
Es-tu riche, pauvre?
As-tu du goût? Comment t'habilles-tu? Portes-tu du vert avec du bleu? Du marron avec du noir?
Non. Ne réponds pas à mes questions, après tout, que m'importe?
Tu es ce que tu es, celui que j'ai aimé, que j'ai toujours aimé. Le premier, le dernier.
Notre sort aurait pu être si différent… le mien surtout.
J'aurais pu me retrouver seul, dans le froid, attendant jusqu'à ma mort ton retour.
J'aurais pu me sentir abandonner mais confiant, même si cela peut paraître incompatible.
J'aurais pu croire en un faux Dieu, perdre ce que vous appelez des illusions.
Comme je me sens bien près de toi… il me semble sentir à nouveau le muguet comme ce jour de mai; je sens ta chaleur, ta vie, il me semble même entendre battre ton cœur, comme au premier jour.
Pour moi, c'est le dernier. Ne pleure pas mon ami. Ton tour viendra, et je ne peux m'empêcher de te promettre que je t'attendrais, même si je sais que tu ne crois pas à ces choses là.
Que nous reste t'il donc?
Rien d'autre que ce que tu penses être un faux espoir.
Mais tu en sais sans doute plus que moi sur ce sujet?
Je vais continuer de vivre dans ton cœur, aussi longtemps que tu le souhaiteras. Je serais toujours tout près de toi, tant que mon image sera présente en toi.
Je dois maintenant m'arrêter.
S'il te plait…
Poses ta main sur ma tête… caresses-moi. Je vais partir, et j'ai un peu peur. Il me faut ton odeur…
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9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 07:09

J'ai vu l'homme en treillis pétrit de suffisance
Penché dans les taillis surplombant de puissance
La cible apeurée, tremblante et pétrifiée;
Il enfonce le canon dans le ventre statufié
Et tire à bout touchant éclaboussant de sang
Ses chaussures, bien sur, aussi le tout-puissant.

J'ai vu l'homme aux yeux fous, à la haine farouche
Dans le ventre de son chien enfoncer une fourche.
J'ai vu la bombe humaine hurler le nom de Dieu
Pendant que sa main ferme perforait d'un épieu
Le ventre à peine pubère de la vierge sacrifiée
A l'autel des conneries maintenant béatifiées.

J'ai vu les chenilles de ces monstres d'acier
Ecraser ce qui vit, et même ce qui survit!
Oubliant, évident, le pouvoir de gracier
Comme l'ogre dont la faim n'est jamais assouvie.

Et je l'ai vu mourir. Je me suis vu mourir
Promis comme les autres à rien comme avenir
Savoir anéanti en une poignée de temps
Connaissance gommée comme hiver par printemps.

J'ai su à ce moment ce que je devais faire.
Mon destin si l'on veut, ce qu'était mon affaire.
Piètre finalité, et pourtant j'en suis fier
Je vais repeindre la mer.
En bleu.

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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 22:00
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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 17:11

Le temps qui passe, c’est des souvenirs en plus, du temps en moins.

Plus le temps passe, plus la mort devient tangible, possible, réelle.

Lorsque l’on est jeune, et que l’on souhaite mourir, sait-on vraiment de quoi on parle ? Lorsque je vois tout ces jeunes se suicider, quitter la vie qui pour eux ne fait que commencer, je trouve que c’est dommage.

Je pense qu’ils n’ont aucune conscience des conséquences de leur geste, et ne l’auront probablement jamais.
Pour ceux qui ne se suicident pas, d’immenses expériences les attendent. Des joies intimes, des peines qui le sont plus encore.

Des défaillances publiques, des actes héroïques confidentiels.

Et ce temps qui continue de passer, ces présences qui disparaissent…

Puis le voyageur se retrouve seul, ou presque, face à sa mort. La peur l’étreint, il vit avec elle. Elle devient une compagne mégère ; il la fuit, mais elle revient le soir, à la nuit tombée. Lorsque les silences sont assourdissants…

Il sent qu’il devient de plus en plus fragile ; il sent que le temps qui passe le rapproche inexorablement de l’anéantissement.

Il ne verra plus ses enfants, ces paysages qui l’émerveille…

Le feuilleton quotidien qui lui apporte le sourire, la peine, l’émotion, il n’en connaîtra pas la fin.

Le barbecue d’été, la soupe d’hiver.

La tête de son chien sur les genoux.

Le voisin qui lui dit bonjour en passant, tous les jours, sans le regarder.

Les saisons vont se figer, puis noircir et disparaître.
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