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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 12:51
La société française se rapproche du dogme religieux par l'exécutif.
Le virage s'est amorcé avec les lois EVIN sur le tabac et l'alcool. Au début pas ou peu appliquées, elles sont entrées dans une phase active.
Mais il n'y a pas que cela. Le SIDA, les accidents de la route, tout est justification à induire le comportement préconisé dans les canons coraniques et ou judéo-chrétiens.
Les dernières parutions sur l'addiction sont particulièrement explicites, extraits: "il y a plusieurs sortes d'alcooliques : ceux qui boivent en grande quantité, juste le week-end, un peu tous les jours, à l'occasion, ceux qui développe un rituel autour de la consommation" (les gourmets par exemple).
On pourrait croire que ne sont alcooliques que ceux qui boivent? Pas du tout! Il y a les alcooliques qui ne boivent pas mais qui se retiennent!! En fait, même la pensée est corrompue… cela ne vous rappelle rien?
Bien sur, monsieur le curé ne crache pas sur le vin de messe. Par contre, il met le préservatif à l'index (monseigneur Decourtray novembre 1988)…
Pour faire bonne mesure et surtout ne pas être taxé d'anti machin ou anti chose, les organisations plus ou moins officielles ne sont pas en reste. Nombre de nos "têtes de gondoles" affichent leur appartenance à tel ou tel groupement (pour ne pas dire groupuscule). Clubs et autres cercles que l'on peut, sans se faire étiqueter "théoricien du complot", soupçonner d'actions politiques. Même animés des meilleures intentions, ces organisations influentes orientent les choix politico-économiques sans trop nous demander notre avis.
D'un autre côté, on peut aussi comprendre qu'une minorité éclairante vaille mieux qu'une majorité aveugle… mais là n'est pas le propos de ce que je n'ose appeler un article.
Les gouvernants de conscience sont en train d'aseptiser notre vie, la rendant sans saveur.
L'adrénaline est en passe de devenir le poison à la mode, servant à faire peur. 
Dans une société en crise :
     - système financier en faillite
     - système éducatif délité
     - famille en perpétuelle recomposition (décomposition)
     - difficulté, voire impossibilité de se loger, même avec un salaire
     - fragilité de l'emploi,
nous avons besoin de "faiseurs de monde".
Refaire le monde a changé de statut : c'était un plaisir entre potes une bière à la main, c'est devenu un business. Le business du pouvoir absolu.
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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 11:46

On passe une partie de sa vie à ne pas savoir…

Cette partie est plus ou moins importante selon notre histoire, et notre ouverture.

A mes 49 ans, un voile semble se déchirer… le problème est que je ne parviens pas à savoir si le voile qui se déchire s'appelle vérité, ou si Vérité se trouve derrière.

Doit-on obligatoirement renoncer? Renoncer à ce que nous étions pour ce que nous sommes, ce que nous allons devenir?

Ne peut-on pas accepter nos changements comme des mues successives, douloureuses, nécessaires? Nécessaires à quoi?

Il faudrait pour y voir une nécessité, croire en un destin plus général. Or, il n'en est rien à mes yeux.

Les souffrances sont inutiles, et les mutations inévitables.

Alors comme une plume sur la mer, je vais essayer de ne plus lutter.

Je vais essayer de ne pas avoir honte de ce que je fus, et tenter de vivre ce qui me reste sans trop me cogner.

J'ai expérimenté l'égoïsme total. Son confort n'apporte que tristesse et ennui.

Je vais me (re) tourner vers les choses, les gens.

Je vais regarder d'autres horizons, d'autres perspectives.

Je vais cesser de regarder de haut ou de face, pour voir, et pour voir.

La solitude doit aussi être expérimentée. La vraie, celle que l'on se construit.

J'ai érigé de puissantes murailles, et les démolir va me prendre beaucoup de temps et d'énergie.

Je vais ouvrir la porte à mes démons, pour les faire sortir, en sachant que d'autres vont se précipiter sur moi.

Mais j'ai pris également conscience de l'inéluctable fatalité.

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 19:44
Je me réveille comme tous les matins, les sourcils froncés, le cheveux en bataille, le geste lourd.
Comme tous les matins d'hiver, je capte chaque particules de lumières, don que j'ai depuis l'enfance, pour me diriger sans allumer la lumière.
Je mets la cafetière en route, et ce n'est qu'au bout de quelques minutes que je m'aperçois que j'ai oublié de mettre le café. L'eau chaude le matin, c'est juste bon pour me raser, me laver les dents (car je suis un être fragile et délicat), et me doucher.
Mais nous n'en sommes pas là.
J'allume le micro ordinateur, m'étonnant de cette couleur inhabituelle signalant soit un virus, soit une fatigue définitive et coûteuse de l'écran.
Comme tous les matins, mon chien me suit du regard, attendant patiemment le signe de la promenade.
La conscience vient peu à peu, lentement, inexorablement. La conscience, puis l'évidence: je ne suis pas celui que je suis. Je suis un martien. Un étranger.
Allochtone plus de moi-même que des autres, finalement.
Le malaise qui m'habite (de cheval) est terrifiant. Une certitude s'impose à moi: je dois retrouver celui que je suis. Je suis quelque part, là, tout près! Etrange amnésie… serait-elle volontaire? Fut-elle une sauvegarde face à un danger? Une fuite? Comment admettre d'être autrement?
Mais… depuis combien de temps suis-je quelqu'un d'autre? Enfin, pas tout à fait moi? Question obsédante, qui me tue le réveil.
Je rassemble mes souvenirs, les mets en paquets de cinq, puis de dix, et rien d'évident n'apparaît. Je ne suis pas moi-même depuis très longtemps… si longtemps que je me demande si je fus un jour, un seul moi-même.
Il ne s'agit pas d'une différence entre mon esprit et mon corps… non… mon corps est ce qu'il est, et j'ai appris à m'en satisfaire avec bonheur. Mon esprit semble être duel. Une cacophonie plutôt qu'une stéréophonie.
J'accepte sans complexe ma part de féminité. Il ne s'agit pas non plus de cela. J'accepte avec fierté ce côté macho qui me vaut tant de conquêtes.
Alors quoi, par saint Couillebeau ! Une vérité se fait jour: nous sommes une somme, parfois une moyenne de variables: émotions, vécu, appris, culture, gènes… les variables… varient, bien sur! Et nous transforme continuellement.
L'anamorphose de notre masque est perpétuelle, continuelle. Nous ne pouvons nous baser sur une constante, mais sur plusieurs. Notre regard agit comme un système optique imparfait, tantôt flou, tantôt taché, mais jamais irréprochable.
Qui peut prétendre se connaître. Qui peut se penser constant?
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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 09:29

Marrant… un Clooney qui passe dans le coin en prenant son air avantageux, une nana qui, mal polie comme c’est pas permis, ne lui demande pas d’autographe mais l’accès à une cafetière, et lui, beau, grand (il se penche ostensiblement sur le péronnelle), l’œil de velours non côtelé qui lui balance un « what else » emprunt d’une modestie à se chier dessus tellement il est sincère.

Et voilà. Tous les séducteurs d’un certain âge, d’un âge certain d’ailleurs, plafonnant à 3.5 de Q.I. s’amusent à reprendre cette expression.
Certains vont même jusqu’à s’en faire un fond d’ordinateur défilant !

Cela s’appelle de l’artifice, des faux-semblants. Aucune sagesse dans un tel comportement, au contraire. C’est un reniement de son être, un maquillage vulgaire et tapageur.
Les vieux schnoks retrouvent leurs réflexes d’adolescents passant de l’état pré pubère à celui du boutonneux se tapant un rassis devant la photo de Sophie la magnifique, et découvrant un plaisir nouveau auquel vient s’associer un besoin qu’ils n’avaient jamais connu, mais qui va les tenir en esclavage : le besoin de plaire. (si vous considérez cette phrase trop longue, ne vous gênez pas pour la réécrire comme vous le sentez, m'en fiche).

Ils ne plaisent plus, ou de moins en moins, ou aux de moins en moins fraiches.

Alors cette résignation dominatrice permet de sauver les apparences.
Pfff.

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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 05:52
Quelle étrange saison !
Nous sommes ici en présence de jeunes artistes qui promettaient beaucoup, et dont finalement bien peu ont une vraie consistance…
Benjamin, Jules, devraient pouvoir assez rapidement, du moins je l’espère, retourner à leurs chères études trop tôt lâchées pour pousser la goualante en se vautrant sur des titres beaucoup trop durs pour eux.
Ils n’ont pas le niveau, et ils ont tort de vouloir le croire ; d’autant qu’un jury de « professionnels » les encourage bêtement sur ce chemin en louant leur merveilleux don qui n’est que ding dong.
Restent quelques uns qui sortent un peu du lot et qui, à défaut de révolutionner le panorama de la chanson international, ou même franco-franglais cher à ce jury de porridge, apportent le spectacle et capte l’intérêt.
Je veux bien sur parler d’Ycare, Lucile et Cedrick. Tous les trois très bons dans leur domaine: le dingo maitrisé, l'allumée précise, le beau gosse sympathique (rare chez un homme).
Enfin, les vrais de vrais, c’est à dire les moins mauvais : Thomas et Amandine, avec un petit plus pour Thomas toutefois, car Amandine commence à tirer très franchement vers une Lara Fabian larmoyante, mais doté d’une voix bien crispante de folkeuse texane american plouc primaire tout de même.
En résumé, je dirais qu’un dernier carré Thomas Ycare Lucile Amandine ne me déplairait pas, sans pour cela empêcher la zapette de rougir sous mes coups de doigts répétés.
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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 17:30

En regardant une tombe, on peut tout comprendre.
Mais il nous faut aussi voir les reflets du soleil sur les plaques de marbres noirs, roses, blancs, gris.
Le pépiement des oiseaux, les fleurs qui se fanent, les saisons qui passent sans effet sur l'absence définitive, le savoir perdu, les jardins introuvables.
La ronde des dates qui donnent le vertige, les cumulus aux formes étourdissantes, presque suffocantes qui s'élèvent de la terre vers le ciel tels de gigantesques ballons sondes qui ne sondent rien d'autre que le vide.
Les sourires des photos soudées aux stèles nous rappellent à quel point ils furent vivants, et à quel point ils sont morts.

Morts… mot compliqué. Morts? Disparus? Libérés? Néant? Quelle importance?

Seul l'homme, et de plus l'homme vivant est assez stupide, ou assez arrogant pour faire grand tapage de son existence.

Mais… qui c'est lui?

On s'en fout! Un passant, un patron, en employé, un savant… c'est personne. C'est rien.

Nous ne sommes rien de plus que les actes que nous faisons.

Nos pensées, notre savoir, nos idéaux, nos convictions, tout cela n'a de consistance. Seuls nos actes témoignent de notre présence provisoire.

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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 07:18
Tout semblait réuni pour passer une bonne soirée: orchestre philharmonique (n'est-ce pas Véronique?), Nikos en smok à revers 16 ème siècle mais au nœud dénoué, Raphie avec des yeux de poisson à l'étalage, Kamel affichant bien qu'il s'en tape, le jury dissipé, mémé qui trempe sa culotte petit bateau, papy qui sent des frémissements du poisson rouge, bref!

Tout était bien parti.

Et puis ça commence:

Roch Voisine et Alexia nous vocifèrent un "tant pis" sans nuance mais pas sans décibels.
Je fixe cette robe à la façon d'un Tartuffe moderne, en me demandant à quel moment ce sein que je voudrais bien voir va jaillir dans le poste.
Mais non, la colle est de bonne qualité, ou le téton accrocheur? Pourtant saperlipopette! ce tissu est extensible, et va bien arriver un moment ou le tissu soyeux va glisser?
Je suis déjà passé à 15 en volume, alors que je suis d'habitude aux alentours de 25…

Amel Bent et Pierre entrent en scène. J'entends bien la musique, je vois leurs lèvres bouger, mais je n'entends pas leur voix.
Je bouge le son, et non… c'est pas ça… Peut-être la balance entre l'orchestre et les voix est elle réglée de telle façon que ce soit ainsi?

Ah! La p'tite Lucie!

Hélas! Elle chante avec Lâm qui loupe tout, et qui en plus se permet des effets de voix complètement décalés, augmentant le stress de notre pôvre rockeuse qui essaie de boucher les trous.
Le jury, acharné contre elle depuis le début, saute sur l'occasion et "massacre sa race" comme dirait Lâm.

Une ou deux prestations sans aucun intérêt, (j'étais d'ailleurs parti pisser avec le Phil à Monique, et arrive Quentin!
Papotin des temps modernes, planté comme une barre de bus au milieu de la scène, il nous larmoie, nous pleurniche un "comme d'habitude" qui fait se retourner dans leur tombe tous les interprètes fameux qui se l'envoyèrent.

Matthieu le miraculé s'en sort bien avec Lâm sur la chanson de Berger "chanter pour ceux". Il s'en sort bien et obtient la meilleure note du prime. Cela veut tout dire quant au niveau de celui-ci…

Et puis bon, passons direct aux nominés, le reste n'a vraiment aucun intérêt.

Claire Marie, retourne à ta maison. J'ai pas compris ce que tu disais, j'ai à peine entendu ton murmure éraillé. Je regrette d'autant plus que je suis convaincu que tu pourrais être une très bonne interprète, et peut-être même une bonne compositrice. Mais là…

Jérémy, j'ose à peine dire ce que je pense de lui tant je suis à côté de la meute.
Aller! J'ose:
Jérémy est pas mauvais. Il serait même bon avec 5 ans de métier de plus. Mais en ce moment, c'est pas le moment.

Bertrand! Mon coco! Mon tout petit!

Bertrand!!!!!!!!!!!!!!!!

Les profs lui avaient dit: reste concentré, fixe la caméra, un petit regard au public présent, mais surtout reste concentré.

3 secondes! 3 secondes et mon Bertrand fond sur la foule! Il ne peut pas se retenir. Il aime la scène, il aime le public, ça se voit, ça se sent par les tripes.

 Vas y mon coco!!!

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 15:39

Adresse, artifice, astuce, circonspection, consulat, dextérité, doigté, finesse, habileté, négociation, politique, précaution, rouerie, ruse, soin, souplesse, stratégie, tact, tactique, truc, on le voit, la grande majorité des synonymes de la diplomatie a une connotation plutôt claire de pratique manipulatrice, mais toutefois "classe".

Serait-il difficile d'assimiler cette notion à l'hypocrisie, dont les synonymes sont beaucoup plus péjoratifs, mais du même tonneau : affectation, cafarderie, dissimulation, duplicité, fausseté, félonie, flatterie, fourberie, imposture, machiavélisme, manège, mensonge, simulation, singerie, sournoiserie, trahison?

Alors? Diplomatie, ou hypocrisie?

Et bien tout dépend visiblement de la manière, mais aussi du rang social.

La manière d'abord: un diplomate a le visage ouvert, le sourire, il est poli et respectueux sans être obséquieux. Il respecte les forts et piétine les faibles, le tout ostensiblement.

Il fait partie de ceux que l’on admire, à qui l’on souhaite ressembler.

Il est brillant, a un avis sur tout qu’il impose aux uns et adapte aux autres.

L'hypocrite flatte. Il a le regard fuyant, sa politesse affectée met mal à l'aise et on se méfie de lui.

Il persifle, médit, possède un humour très discutable. Le plus souvent, sa réputation le précède.

Pour toute ces raisons, l’hypocrite n’est que très peu dangereux. Il ne peut agir qu’auprès d’inconnus, ce qui ne dure jamais très longtemps.

D’autre part, il sera vite mis à l’écart, au ban, à l’index !

Le rang social est aussi très important, voire même primordial. Pour les mêmes paroles, une personne de pouvoir sera "délicieusement caustique", alors qu'un ouvrier ou employé sera vulgaire.

Donc, si vous êtes hypocrite, une seule solution : devenez diplomate ! Surtout si vous ne faites pas partie de la classe dirigeante.

Ne nous voilons pas la face. Les deux notions sont plus que cousines. Mais l’une préserve les apparences. Elle tient compte du "ressenti" de chacun.

N'oubliez que les gens aiment à être flattés, pas mis à nu par des jugements trop lapidaires.

Un exemple:

L'hypocrite dira de son patron qui fait une erreur:

- il aurait du me demander. Mais ce n'est pas grave, s'il y a un problème on dira que c'est moi. (Le tout avec un sourire goguenard, naturellement).

Le diplomate dira:

- nous n'obtenons pas le résultat escompté. Mettons en place une action qui nous permettra à l'avenir d'y parvenir.

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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 09:36
noemie.jpgPour quelques semaines...
Que vient faire une émission de télé réalité dans un forum consacré au Tao te king?
Ce site est particulièrement attentif à faire le lien entre philosophie de vie et vie tout court.
La star ac est un lieu d'étude rare, dont celui qui est en quête de vérité ne peut se passer.
Il est plus facile par exemple d'y démonter (et démontrer) les manœuvres manipulatrices que vis à vis d'une politique d'un pays, ou de décisions d'un patron.
Et puis soyons honnêtes: j'adore cette émission.
Mais revenons à Noémie.
Bébête, fofolle, méchante, manipulatrice, capricieuse elle incarne le mal. Un des personnages essentiels de toute épopée réussie.
Techniquement, elle a un très mauvais rythme, ne sait pas placer son texte, mais la texture de sa voix est extraordinaire. Son charisme est exceptionnel avec son regard à la Michèle Morgan.
Elle est aussi courageuse, et possède une capacité d'encaissement rare.
Alors bien sur, elle ne gagnera pas. Le public qui ne voit que ce qu'on veut bien lui montrer, la déteste, et on ne fait pas carrière dans la chanson en étant haïs.

Dans notre recherche d'équilibre, elle est pour l'instant indispensable. Mais gageons que la prod va lui trouver une remplaçante dans le rôle si compliqué de la méchante.

Yaëlle, la candidate éliminée hier, le méritait autant que notre Noémie, donc aucune raison de crier au scandale.

On voit bien que le trio de tête, ou du moins celui qui devrait rester à la fin est composé de Maureen, Quentin et Bernard.
Mais quels sont les intérêts supérieurs? Le travail de la production est, il ne faut pas l'oublier, de faire une grosse audience. Pour cela, elle manœuvre comme le ferait un stratège militaire. Rien n'est laissé au hasard. Même pas les pannes techniques qui ne surviennent jamais au détriment des stars invitées…

Donc, observez.

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 14:45
"Le trou du sapeur Camembert

Source:

http://fare.livejournal.com/34079.html

L'adjudant-major interpelle le sergent Bitur: Signifie, sergent, ce tas d'ordures dans la cour de la caserne? Si dans une heure ce n'est pas enlevé, je vous ferai savoir comment je m'appelle!
Bitur fait venir Camember: Sapeur, lui dit-il, je vous imprime l'ordre de creuser un trou pour la seule fin d'y mettre ces ordures et autres, si non je vous ferai-z-un peu voir comment j's'appelle!
Camember, qui ne tient pas à savoir comment s'appelle le sergent Bitur, a creusé un trou et y a délicatement déposé les ordures. Puis il demeure perplexe: oui, se dit-il, mais, maintenant, la terre du trou,... ousque j'vas la fourrer?
Sergent! interroge Camember, et la terre du trou? - Que vous êtes donc plus herméfitiquement bouché qu'une bouteille de limonade, sapeur! Creusez un autre trou!... - C'est vrai! approuve Camember. Camember creuse donc un deuxième trou et y dépose la terre du premier, puis il redevient perplexe: oui, mais la terre de ce deuxième trou, se redit-il... qu'est-ce que j'vas en faire?
Sergent! réitère Camember,... ousque j'vas la mettre celle-ci? - S'pèce de double mulet cornu! m'ferez quatre jours pour n'avoir pas creusé le deuxième trou assez grand pour pouvoir y mettre sa terre avec celle du premier trou. "

Mais si nous extrapolons cette histoire, elle peut devenir:

L'adjudant-major interpelle le sergent Bitur: Sergent! Que fait ce trou dans la cour de la caserne? Si dans une heure il n'est pas comblé, je vous ferai savoir comment je m'appelle!
Bitur fait venir Camember: Sapeur, lui dit-il, je vous imprime l'ordre de boucher ce trou, si non je vous ferai-z-un peu voir comment j's'appelle!
Camember, qui ne tient pas à savoir comment s'appelle le sergent Bitur, creuse un autre trou afin de se servir de la terre pour boucher le premier trou. Puis il demeure perplexe: oui, se dit-il, mais, maintenant, comment vais-je boucher cet autre trou?
Sergent! interroge Camember, et le second trou?
- Que vous êtes donc plus herméfitiquement bouché qu'une bouteille de limonade, sapeur! Creusez deux trous! Vous reboucherez ainsi plus rapidement le premier, et de plus ils se verront moins.

Poussons le raisonnement plus loin… Peut-être qu'à l'infini, il n'y a plus de trous?

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