Le virage s'est amorcé avec les lois EVIN sur le tabac et l'alcool. Au début pas ou peu appliquées, elles sont entrées dans une phase active.
Mais il n'y a pas que cela. Le SIDA, les accidents de la route, tout est justification à induire le comportement préconisé dans les canons coraniques et ou judéo-chrétiens.
Les dernières parutions sur l'addiction sont particulièrement explicites, extraits: "il y a plusieurs sortes d'alcooliques : ceux qui boivent en grande quantité, juste le week-end, un peu tous les jours, à l'occasion, ceux qui développe un rituel autour de la consommation" (les gourmets par exemple).
On pourrait croire que ne sont alcooliques que ceux qui boivent? Pas du tout! Il y a les alcooliques qui ne boivent pas mais qui se retiennent!! En fait, même la pensée est corrompue… cela ne vous rappelle rien?
Bien sur, monsieur le curé ne crache pas sur le vin de messe. Par contre, il met le préservatif à l'index (monseigneur Decourtray novembre 1988)…
Pour faire bonne mesure et surtout ne pas être taxé d'anti machin ou anti chose, les organisations plus ou moins officielles ne sont pas en reste. Nombre de nos "têtes de gondoles" affichent leur appartenance à tel ou tel groupement (pour ne pas dire groupuscule). Clubs et autres cercles que l'on peut, sans se faire étiqueter "théoricien du complot", soupçonner d'actions politiques. Même animés des meilleures intentions, ces organisations influentes orientent les choix politico-économiques sans trop nous demander notre avis.
D'un autre côté, on peut aussi comprendre qu'une minorité éclairante vaille mieux qu'une majorité aveugle… mais là n'est pas le propos de ce que je n'ose appeler un article.
Les gouvernants de conscience sont en train d'aseptiser notre vie, la rendant sans saveur.
L'adrénaline est en passe de devenir le poison à la mode, servant à faire peur.
Dans une société en crise :
- système financier en faillite
- système éducatif délité
- famille en perpétuelle recomposition (décomposition)
- difficulté, voire impossibilité de se loger, même avec un salaire
- fragilité de l'emploi,
nous avons besoin de "faiseurs de monde".
Refaire le monde a changé de statut : c'était un plaisir entre potes une bière à la main, c'est devenu un business. Le business du pouvoir absolu.