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13 août 2006 7 13 /08 /août /2006 16:29

De nouveaux barbouillages dans l'album "Tableaux - Tao". 
Chacun de mes essais est une partie de moi-même. L'accomplissement que je ressens ne vient pas du talent que je ne possède pas, mais de l'expression de sentiments qui n'ont aucune autre voie.

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 10:42

Longtemps, j'ai pensé que l'amitié était un lien fort, tellement fort qu'il ne pouvait être qu'exclusif.
Mais dans ce cas, l'amitié ne peut durer.
Alors, j'ai pensé qu'il fallait partager l'amitié. Là encore, il s'agissait d'une approche erronée.
L'amitié se prend, se donne; elle ne se force jamais, elle ne peut pas se provoquer, elle n'est pas éternelle. On ne peut la dompter, la classifier, la qualifier.
Elle peut durer très longtemps si on la laisse vivre sa vie, suivre son cours... s'épanouir sans s'en apercevoir.

Pour connaître l'amitié il ne faut pas la vouloir, mais l'accepter.

Il ne faut pas s'y accrocher, vouloir la maintenir à tout prix. Elle doit évoluer comme une source, se tarir parfois, se renforcer et gronder, exploser comme jaillit une cascade.

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18 juin 2006 7 18 /06 /juin /2006 09:05

Un pinceau, une palette, les yeux qui se plissent sur la toile… mentalement, il trace des courbes, des droites, marque des traits, en estompe d'autres.

Sur le pinceau, les pigments s'accrochent avant de se déposer en douceur ou en force sur le tissu virginal.

Une sensualité sereine emplie la pièce, en même temps que les odeurs de térébenthine et huile de lin.

Les couleurs se marient sur la planche d'acajou, se nuancent.

Ca y est! Les doigts resserrent légèrement la brosse; la main s'avance lentement, sans trembler… les courbes se traces, les droites se brisent. L'homme relève front et menton, la main se fait légère et forte, assurée. Il faut avoir confiance.

Nous devons essayer d'être comme lui, chaque jour, quel que soit l'activité que l'on ait.
Penser ce que nous allons accomplir. Le penser tellement, le penser si bien, que l'action ne devient que la copie du brouillon.
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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 06:04

J'étais assis sur une pierre, me récitant les paroles d'une chanson lointaine,
Si lointaine qu'elle me parassait fondue dans mes pensées les plus intimes...
Ma jambe battait la mesure, mes paupières se fermaient légèrement,
Laissant passer des larmes de bonheur...
J'avais le coeur en paix il était régulier, son battement à l'unisson de l'univers.
Je ne doutais de rien, n'étais sur de rien, et cela n'avait pas d'importance.
En fait aucune réponse à trouver puisqu'aucune question ne me venait!
J'étais bien... Inconscient?

Un bourdonnement vint troubler ma félicité que je trouvais chèrement acquise!
Décidé à identifier l'importun, j'ouvrais la paupière gauche, mais ne vis rien.
J'ouvris la paupière droite, lentement, mais n'en vis point davanage!
Ou était passé cet agaçant moustique?

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31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 15:59

Une fleur inconnue, inconnue de moi… bien sur

Une étendue verte, encadrée de fossés, profondes meurtrissures

Plaies béantes de la terre montrant sa flétrissure

Pâle soleil de printemps cachant bien ses blessures…

Un mouvement léger, une caresse de vent

Annonce cet amour ce sentiment fervent

Qui va s'emparer de moi, ce ne peut être autrement?

Lorsque de cette gangue je vais enfin sortir

Déployer mes sourires et connaître mes couleurs

Lorsque je pourrais enfin, enfin me dévêtir

Et révéler au monde ma formidable ampleur!

Voilà! Ça y est! J'ai mal partout, je craque et me tortille

Puis cesse brusquement! Elle est là ma gentille!

Est-elle plus brillante que moi? Comment me trouve t'elle?

Dans mes habits de soie mes atours de dentelle?

Elle me trouve à son goût, la voilà qui approche…

Lorsque tout à coup… un vilain ne l'embroche…

Le prochain sera pour moi, car il m'a déjà vu

Je ne pourrais pas dire être pris au dépourvu

Juste dire "pas de chance" d'être sorti maintenant

OUF!!!!!!!!!!


Ce n'était qu'un cauchemar! Un spectacle affligeant…

Je ne suis pas cet être aux parements chatoyants

Mon poids me plaque à terre je me sens vil rampant.

Mon rêve s'est éteint, avec ses cotillons

Mon destin n'est donc pas celui d'un papillon?
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19 mars 2006 7 19 /03 /mars /2006 05:16

Il y a quelques façon d'organiser et faire vivre une société. Parmi elles:
- le dialogue. Cette école favorise la communication. Malheureusement, elle s'avère souvent laxiste dans les cas épineux.
- la loi. Cette école à l'avantage de la clarté, à partir du moment ou les lois sont connues de tous. Malheureusement, la corruption et la rigidité sont souvent les contreparties à payer.
- la productivité. Basée sur la concurrence, la compétition, cette école est très laborieuse. Elle fait progresser la société, mais tend à déshumaniser les rapports humains au profit de l'argent.

Bien sur, vous vous en doutez, je vais vous proposer de réfléchir sur ma préférée:
- l'école du Tao. Le fonctionnement est simple: plus l'obstacle rencontré est important, plus de moyens sont concentrés, et aussi longtemps que nécessaire pour surmonter la difficulté.
Quelques pays dans le monde ont ce mode de fonctionnement. Ils sont les plus performants sur le long terme.
Bien sur, un pays adoptant les lois par exemple, ou la productivité, peut, à court terme, réaliser de grosses opérations, et même dépasser l'école du Tao. Mais ce ne sera pas pour longtemps.
Le "one shot".

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 10:57

 Quand on a un bon copain, on a envie de partager des choses avec lui. Pour qu'il devienne un bon copain, il faut des pré-requis: des goûts communs sauf pour les femmes, un même niveau social réel ou potentiel, un niveau intellectuel comparable, de l'humour compatible, et de la tolérance.

Mais quand on a un bon copain, on se sent mieux, rassuré. On sait, à tort ou à raison, qu'il sera là s'il nous arrive quelque chose, qu'il prendra les dispositions que nous aurions prises, qu'il n'agira que selon notre intérêt ou celui des gens que nous aimons.

Avoir un bon copain, c'est comme une rampe dans l'escalier: on en a pas forcément besoin, mais sa présence est rassurante.
Avoir un bon copain, c'est assez égoïste, non?

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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 06:55

Une erreur est un mauvais choix. Il n'est pas dû au hasard. Une erreur peut-être immédiate, mais elle peut aussi s'avérer dans le temps. Par exemple, je veux changer de voiture. 
J'achète la voiture que je convoite, je revends ma vieille voiture, et il s'avère que cette belle et neuve voiture ne répond pas à ce que j'attendais. De plus, cela crée un trou dans mon budget. Erreur immédiate, manque de prise de renseignements, besoin de plaisir immédiat… 
Toujours le même exemple, j'achète ma nouvelle voiture, mais elle me convient parfaitement! J'en suis ravi, découvrant chaque jour de nouvelles possibilités.
Je suis heureux, sur de ne pas m'être trompé. 
Pourtant, quelques mois plus tard, j'ai toujours un pincement au cœur en voyant passer une voiture du même type que celle dont je me suis débarrassé. 
Insidieusement, le doute m'envahit… malgré moi, je fais des comparaisons qui, neuf fois sur dix, favorisent la vieille auto. 
Bien souvent à tort, mais c'est mon analyse… 
Les erreurs sont des regrets. On peut regretter de faire des mauvais choix, mais peut-on dire que tous les regrets sont des mauvais choix?

Pour rattrapper une erreur, pas le choix: L'oublier!

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 21:26

J'en ai maté.

J'ai pilé les insolents, je les ai méprisés, traînés plus bas que terre, leur ai fait mordre non la poussière, mais la poussière de leur incompétence, de leurs lacunes, de leurs vices.

Et maintenant, cœur apaisé du vainqueur absolu, ils me manquent.

Je les vois parfois se débattre comme ces pauvres poissons que mon oncle se plaisait à laisser agoniser par étouffement après la pêche, au lieu de les assommer.

Il me vient encore des bouffées de volontés enseignantes que je jugule à grand-peine.

Messieurs! Car vous êtes tous masculins, pauvrement machos idiots et égotiques, pleins de votre suffisance plus inutiles que les pitoyables économies dues à votre ladrerie proverbiale, cessez!

Vous n'êtes rien de plus que chiures de mouches typhoïdiques, cancrelats dysentériques, organes en débâcles alvines.

Cessez de vouloir être et paraître, alors que vous n'existerez jamais qu'à travers mes écrits, sans qui vous ne resteriez que rats de laboratoire.

Ouvrez votre esprit, et descendez de votre piédestal fangeux.

Alors, vous nous verrez, là. Très au-dessus de vous… depuis si longtemps.

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6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 17:21

Un seul être vous manque…

Eva Datord était une jeune femme très intelligente, très gentille, douce et patiente. Par contre, elle avait une mémoire d'éléphant…

Un jour, elle rencontra Keith Shup, et Tintin Amanal, deux pauvres garçons perdus dans ce que l'on croyait être des débuts de maladies psychiatriques; mais heureusement, ils étaient amis.

Les deux larrons voulurent s'amuser d'Eva; mais elle était d'une grande sagesse.

Elle demanda aux deux schizophrènes le pourquoi de leur agressivité. Comme ils étaient très atteints, ils lui répondirent par des phrases incohérentes.

Pourtant Eva voulut les aider. Elle les prit par la main et essaya de les emmener vers la lumière. Las!

Ils profitèrent de sa gentillesse.

Eva était une adepte accompli du Tao. Elle les prévint qu'ils devaient cesser, sous peine de représailles terribles!

Ils ne l'écoutèrent pas. Elle se mit donc en position de tir, et les fessa largement.

Ils promirent alors de partir, pour des mois, des années, qu'ils avaient compris; ils affirmèrent être  guéris, avaient même retrouvé du travail!!

Enfin… l'un avait obtenu un stage d'élève en maternelle 2 ème année, l'autre vendait des frites sur la plage.

Eva fut soulagé, et les lâcha de vue.

Ils revinrent immédiatement. L'un avait échoué au test des cubes, l'autre laissait toujours traîner son "zizi-panpan" dans l'huile, ce qui occasionnait, avant qu'il ne soit caramélisé et impropre à l'usage, des cris déchirants qui faisaient fuir la rare clientèle.

Ils s'amusèrent à nouveau à leurs jeux d'avortons pas bien cuits; pourtant, ils verdirent en entendant leur entourage regretter Eva.

Eva s'amusa beaucoup, et longtemps, de cette bonne blague. Les vrais sages du Tao sont comme des enfants: contents de leurs taquineries.

Mais ils sont aussi d'impitoyables guerriers!

On n'emmerde pas un maître du Tao qui dort!
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