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14 février 2016 7 14 /02 /février /2016 20:04

Serge Aurier, latéral droit d'une des plus grandes équipes de club du monde vient de commettre une faute de communication.

Répondant à des fans sur "periscope" il s'est pris à critiquer et porter des jugements qui peuvent être ressentis comme insultants sur des membres de son club, dont son entraîneur Laurent BLANC et le meilleur attaquant de l'histoire du PSG Zlatan IBRAHIMOVIC.

J'ai regardé la vidéo, et y ai vu non un jeune homme de 23 ans, mais un ado de 16 en révolte contre l'autorité. A noter qu'il avait déjà fait la même "erreur" il y a peu en insultant un arbitre sur une vidéo.

Quel comportement j'adopterai si j'étais Laurent BLANC, en m'appuyant sur l'enseignement du TAO?

Je lui appliquerait une sanction douloureuse, mais qui ne pénalise pas le club. Je prendrais en considération les élément suivants:

1- Il est le meilleur latéral droit du championnat français.

2- Quelles sont les réactions du vestiaire?

3- C'est un gosse des cités. Quelles sont ses valeurs?

4- quels sont les objectifs du club?

Et le plus important:

5- comment puis-je l'aider à grandir?

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 20:49

Roman écrit en 1949 par Georges Orwell, il inspire directement "BIG BROTHER".

C'est un livre absolument fascinant, qui permet de se rendre compte que finalement, peu de choses changent. Mais surtout il nous ouvre les yeux sur des manipulations existantes et que nous ne voyons plus, ayant été élevés dans "une nouvelle réalité".

A lire absolument.

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 19:20

C'est lorsque la personne décède que l'on se rend compte à quel point elle était importante pour nous. Parfois, on a l'impression d'avoir tout perdu. Y compris sa raison de vivre. On erre alors sur terre avec un masque pendant des jours, des mois, des années.

On s'enfonce alors lentement dans l'idée que vivre n'a aucun sens, que tout nous indiffère. On devient solitaire, sans cœur; on respire par simple réflexe. On se sent coupable, on se souvient de tout nos actes manqués.

Certains en viennent même à se supprimer, d'autres à se clochardiser, d'autres sombrent dans de grosses dépressions, ou dans l'alcoolisme...

C'est à vous tous que je veux adresser un message d'espoir.

Il faut tenir. Aussi longtemps que nécessaire. Et puis un jour, la pente vertigineuse s'adoucit. Le ciel reprend des couleurs, vous ressentez à nouveaux cette sensation de vie qui vous avait quitté.

Bien sur, vous n'oublierez jamais. Vous sourirez moins. Vous aurez encore des baisses de moral sérieuses, mais moins fortes, de plus courte durée. Vous recommencerez à vivre en faisant de votre mieux. Ce sera votre manière d'honorer le souvenir qui vous a fait tant souffrir.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 15:52

Nous naissons n'importe ou, nous sommes élevés par n'importe qui. Entendons-nous, je veux juste parler du hasard de la naissance.

Ensuite, nous faisons nos choix, parmi ceux qui s'offrent à nous. Selon que nous prendrons tel ou tel chemin, notre vie changera... ou pas. Pouvons-nous choisir? Est-ce une illusion? Là n'est pas le sujet. Cependant, arrive un moment ou nous devons avoir une raison de vivre pour continuer le chemin. Nos enfants, notre argent, simplement respirer, vivre?

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 10:03

Une commune a choisi de poser des grilles autour de bancs pour empêcher les marginaux? SDF? clochards? de déranger les clients qui se rendent chez les commerçants.

Il faut reconnaitre que la misère à quelque chose de dérangeant, particulièrement quand elle nous semble être un choix délibéré.

Cela nous renvoie à une partie de nous-mêmes qui est notre honte acquise dans une société prônant la productivité.

Alors oui bien sur, les gens ont le droit de circuler là ou ils veulent sans être importunés par des mendigots alcoolisés, vulgaires, voire menaçants.

Mais ne cachons pas la merde au chat... :)

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 15:48

Grand moment!

L'occasion de profiter de la chose la plus rare et précieuse qui soit: le temps.

Dans une société auto-flagellatrice qui prône le travail, suivie par les 90% de gens qui y croient, je tiens à élever ma voix, pour ne pas dire ma voie.

Profitez de votre temps, prenez-en un maximum pour vous et vos proches.

Ne vous laissez pas envahir par cette addiction au travail que l'on vous inocule jour après jour.

Posez vos pioches, vos stylos, serrez vos enfants dans vos bras, aimez la personne qui partage votre vie. 

 

Bien sur, certains d'entre nous font un métier qui les passionne.

Mais pour tous les autres, ceux qui travaillent pour vivre, je ne copierai pas le "indignez-vous", mais je dirais plutôt

 

REVOLTEZ-VOUS ouvrez les yeux. On vous ment, on vous roule dans la farine, vous êtes les otages des médias.

 

Merci de votre attention

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 14:03

J'aime pas les gens qui boudent.

Ils sont en général capricieux et têtus, ce qui n'est pas une qualité, contrairement à l'obstination.

J'aime pas les gens qui boudent.

Je préfère ceux qui me disent en face que je les ai blessé, et de quelle façon.

J'aime pas les gens qui boudent.

J'ai envie de leur donner des coups de pompes dans le derrière jusqu'à ce qu'ils osent m'affronter les yeux dans les yeux.

J'aime pas les gens qui boudent.

Et quand j'entends que c'est une demande d'affection, de considération, je me fous en pétard.

J'aime pas les gens qui boudent.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 10:34


C'était une matinée parisienne, comme il y en a des tas: fraiche, soleil légèrement voilé.
Une matinée de printemps.
J'avais entendu des chants d'oiseaux, le bruit du camion poubelle; j'avais promené mon chien, celui que tu aimais tant.
J'avais fait des rêves, suivis de cauchemars épouvantables.
Je m'étais rappelé mes amours, mes amis, mes lâchetés et mes actes de bravoure.
J'avais écouté les informations, avec son lot de vie palpitante, de mort spectaculaire.
J'avais un peu rangé le garage, et m'étais attardé sur le pas de la porte à humer l'air du soir.
Je m'étais couché avec un somnifère, comme depuis tant d'années.
J'ai bien dormi.
Je n'ai pas rêvé.
Je n'ai pas fait de cauchemars.
Je ne me suis pas réveillé.
Je n'avais pas oublié ton parfum, la douceur de ta peau.
Je n'avais pas oublié non plus la tendresse de ton regard, ta main qui prenait ma joue d'enfant dans sa paume, me transmettant une chaleur merveilleuse.
Je suis si heureux de te revoir.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 06:24

Francis est né il y a bien longtemps… du temps ou même l'état civil n'existait pas, c'est dire…

On ne sait pas qui sont ses parents, lui-même ne l'a jamais su. Il fut élevé par un sorcier mi-homme mi- fouine.

Ce mage était d'une méchanceté inouïe, mais il parvenait à guérir les primates qui l'entourait pour quelques contributions en nature: nourriture, peaux, herbes rares, et un toit pour s'abriter du grand Bidule.

Il faut que nous fassions une parenthèse courte sur le grand Bidule, ainsi surnommé par ignorance du peu d'êtres qui se torturaient bêtement à réfléchir sur leur provenance initiale.

Il s'agissait d'un "bidule" donc, qui faisait éteindre la grande lumière pour en allumer de plus petites, tomber de l'eau, souffler de l'air, trembler le sol, et tout un tas d'autres performances inexpliquées.

Le sorcier, loin d'être de Vire ou de Guéméné, avait tout de suite vu le parti à tirer de ces craintes stupides! De craintes il en ferait une croyance, et de cette croyance il s'en ferait le maître.

Enfin bref…

Francis fut donc élevé dans la débrouille, mais dans l'inculture. Il savait comment rouler ses voisins, profiter de la bonne foi des villageois, mais était incapable de compter les offrandes.

A seize ans, il faisait la fierté du sorcier: un gaillard de taille moyenne, mais fort et malin. Avec un bagout que même les habitants du Maha Ghraib, réputé pour ces beaux parleurs, nous enviaient.

Il se lia d'ailleurs d'une amitié calculée à l'un d'eux, Mouh-loudh.

Ce dernier était d'une grande gentillesse, et invita Francis à passer quelque temps dans son pays du sud.

La grande hospitalité de ces gens leur porta préjudice: Francis profita pleinement de la largesse de ses hôtes; son vice et son absence de scrupule le firent s'installer comme chercheur de louhaou-kouhaoum dans les meilleures mines produisant cette denrée rare et recherchée.

Il embaucha les locaux qu'il rétribuait de sourires et de tape dans le dos, honorait leurs épouses et leurs filles, et revendait à prix d'or les louhaou-kouhaoum retraités par son père adoptif le sorcier.

Histoire de d'occidentaliser un peu, ils vendaient les louhaou-kouhaoum retraités sous le nom de Paitroul.

Voyant cela, les pays voisins du pays du sorcier voulurent leur part du gâteau. Une bataille sans merci s'engagea alors : les étrangers contre Francis et les Maha-Graibinoscos.

Si les étrangers étaient mieux armés, mieux entrainés, les Franco-Graibinoscos connaissaient bien le terrain et étaient soutenus par la population des Bhaid-ouin-ouins.

La guerre fut longue et sanglante.

A trente ans, Francis en eut assez. Après tout, il avait une fortune colossale, et désirait fonder une famille.

Une paix fut signée. La conséquence fut le mariage de Francis avec la fille du chef des armées adverses, le seigneur Vilefrite.

Magdalena était moche à faire peur, mais était dotée d'un caractère doux et malgré tout déterminé.

Francis s'en foutait un peu de sa tronche de Carême, disposant de moult maîtresses.

Les épousailles furent somptueuses, et les enfants ne tardèrent pas à venir égayer cette grande demeure que les France habitaient dans la plus grande ville du pays du sorcier.

Hélas! Vilefrite était un homme vil!

Il se remaria à une superbe femme des pays de l'Est qui lui fit un fils. Vilefrite déshérita sa fille, et combattit le royaume financier de Francis jusqu'à le mettre dans la misère.

L'âge d'or des France était terminé.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 15:36

L'armature de mon prochain livre:

M. et Mme Francis France avaient eu des octuplés.
Quatre filles, quatre garçons. Ils étaient semblables, mais de caractère tous différents.
Les filles d'abord:
Julie, primesautière, espiègle, dotée d'une intelligence acérée.
Laura, douce, romantique, calme.
Sylvie, délurée, libre d'esprit.
Sandrine, silencieuse, courageuse, le cœur sur la main.
Les garçons:
Pascal, charmant, adorable, et fainéant comme une couleuvre.
Alain, le plus proche de Sandrine: calme, travailleur.
Mathieu, ne prêtait jamais ses jouets. Bizarrement, il était très aimé de ses parents, et peu de ses frères et sœurs.
Gratien, gentil et très amical, toujours à discuter de tout.

Le préféré était Mathieu. Pour une raison que les autres n'expliquait pas, les France étaient aux petits soins pour ce garçon pourtant capricieux et autoritaire.
Après une dizaine d'année, arriva Marcel. Marcel était le fils de la sœur cadette de Mme France qui était décédée.
Les France devaient s'occuper du petit orphelin.
Marcel devint vite l'esclave de Mathieu. Il nettoyait sa chambre, lui servait son petit déjeuner, et aussi de punching-ball.
A leur 18 ème anniversaire, il y eut une fête à tout casser! Les parents avaient une nouvelle importante à annoncer, aussi ils firent de beaux cadeaux. Bien sûr, Mathieu eut le plus cher.

-- mes enfants, annonça le père. Nous n'avons pas assez d'argent pour nourrir toute la famille. Il va vous falloir travailler. Sauf Mathieu qui poursuivra de longues études.
La première à réagir fut Sylvie:
-- c'est injuste père! Mathieu est fainéant; moins que Pascal, mais pas tant que ça. En plus, il n'est pas très doué pour les études.

Le visage du père s'empourprait de colère, tandis que celui de la mère du rouge de la honte. Voyant son mari au bord de l'explosion, elle se hâta de prendre la parole:
-- il n'est pas question de discuter notre décision. Votre père est pressenti pour assumer de hautes fonctions; il va avoir des frais.
Sylvie, doté d'un caractère bien trempé, allait répliquer quand Marcel posa sa main sur son bras:
-- laisse Vivie…
Elle regarda son frère d'adoption et fut submergée de douleur et de tristesse. Marcel portait des traces récentes de coups violents; ceux que Mathieu avait l'habitude de lui porter pour se défouler.
Elle comprit que son insistance risquait de lui valoir d'autres retombées.
Elle se tut, mais se promit qu'elle passerait sa dernière nuit dans cette maison.
Elle partit au petit jour vers la grande ville. Très rapidement, elle fut à court de ressources; elle se prostitua, trouvant toutefois que finalement, le rapport qualité-prix n'était pas si mauvais que ça.
Elle avait son indépendance, de larges moyens, et trouverait à n'en pas douter un bourgeois malheureux qui sera heureux d'en faire une dame.

Pascal quant à lui trouva la combine: les France ayant mauvaise conscience de favoriser autant Mathieu, acceptèrent de l'aider tout au long de sa vie, en prélevant un petit peu d'argent qui était prévu pour Mathieu.

Julie, opportuniste, fut un soutien immédiat à Mathieu, devenant son responsable en communication.

Laura, Sandrine Gratien Marcel et Alain travaillèrent toute leur vie pour Mathieu. Ils firent 15 enfants qui dès leur 16 ans travaillèrent à leur tour pour Mathieu, et un petit peu pour Pascal.

Marcel eut une vie un peu plus facile toutefois. En effet, il comprit vite qu'il fallait avoir une certaine emprise sur Mathieu et ses parents adoptifs. Il se fit délégué syndical.

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